L’attaque du Hamas contre Israël rappelle évidemment la guerre du Kippour. Mais à la différence que si le Hamas se prétend être une force armée, la violence avec laquelle il s’est attaché à tuer, assassiner, violer, mutiler la population civile le discrédite définitivement et le range dans le camp des terroristes. Cette violence aveugle à l’encontre d’hommes, de femmes, d’enfants, de bébés et de vieillards, qui n’ont eu que le tort d’être juifs, témoigne d’une haine que personne ne peut cautionner.
Ce massacre nous renvoie à une cruauté qu’on n’ose même plus qualifier de bestiale, tant l’homme y a dépassé la bête. Samedi 7 octobre, le Hamas s’est transformé en une meute de terroristes dépourvus d’humanité, rejoignant le clan des factions dictatoriales.
Cette violence semble, hélas, se répandre dans nos sociétés démocratiques pour blesser les plus faibles au moment même où de nouvelles consciences se lèvent pour porter secours aux femmes, aux enfants, mais aussi aux animaux, et à tous les opprimés qu’ils soient chez nous ou à nos portes.
C’est comme si le pare-brise mondial se craquelait brusquement. Sans doute, cette impression est-elle réelle. Elle l’est à la fois parce que nos démocraties sont conscientes de nos fragilités humaines et en particulier de la bestialité dont l’homme est capable, mais aussi parce qu’à l’instar de la société révolutionnaire française (Oh ! combien violente !), elles ont su poser les bases universelles de ce que doit être l’humain. Elles ont su nous révéler nos valeurs profondes, faites de liberté, de solidarité, de fraternité. Elles ont su nous inscrire dans le champ des grandes consciences humaines.
Aujourd’hui, portés par la dynamique du progrès, nous sommes de plus en plus nombreux à revendiquer une société pleinement humaniste, engagée sur la voie d’une démocratie qui se perfectionne à mesure de ses prises de conscience. Nous savons l’étroitesse de cette voie qui nous oblige à marcher sur le chemin de crête, avec précaution pour ne jamais basculer dans l’immonde.
Il nous semble impératif de rappeler que les actes du HAMAS sont d’une barbarie déchaînée qu’il faut combattre impérativement. N’oublions jamais que les retours à la Barbarie nous guettent parce que toute démocratie est, par essence, fragile. Raison de plus d’être intraitable avec les exterminateurs de La Liberté Républicaine, au sens moral et humain du terme.
Yvon JOSEPH-HENRI
Secrétaire Exécutif de Renaissance Martinique