L’Association des Consommateurs et des Citoyens de la Martinique dénonce une fois de plus l’incendie de la Trompeuse à Fort-de-France après les épisodes d’incendie au SMTVD du Robert.
Nous nous étonnons de ces décharges à ciel ouvert qui, selon les dires des autorités elles-mêmes ne devraient pas exister depuis plusieurs années.
Qu’on s’abrite derrière la panne d’un broyeur qui aurait normalement dû éviter l’incendie. Mais pourquoi les incendies se déclenchent-ils sinon parce que les matières en décompositions, qui baignent dans de l’eau et se putréfient, produisent du méthane, gaz hautement inflammable. En même temps, cette eau putréfiée ne peut que polluer le sous-sol. Dès lors, le consommateur lambda est en droit de se demander si ce système de gestion des déchets est propre – il semble bien que non -, et s’il est sans danger – là encore il semble bien que non. Outre les risques de développement des incendies, subsistent les fumées toxiques toujours dangereuses pour les agglomérations voisines.
Dans ces conditions, faut-il rappeler que de tels actes sont criminels d’une certaine manière à l’égard des populations et particulièrement des populations adultes de demain ? Pourtant, lors de la dernière campagne électorale l’association PUMA qui avait rejoint la liste RENAISSANCE avec son président Florent GRABIN, militait pour des déchetteries totalement modernisées et automatisées quasiment sans intervention humaine, et, dont le stockage était effectué en vase clos, à l’intérieur d’un hangar et non à l’air libre.
Pourquoi ce type de gestion des déchets ne semble-t-il pas intéresser nos décideurs ? Pourquoi même la population s’en désintéresse-t-elle ? Sans doute faudrait-il accentuer le travail de vulgarisation du traitement des déchets et de l’urgence de prendre des décisions décisives pour la propreté de notre île et l’écologie de la planète.
Yvon Joseph-Henri,
président de l’Association des Consommateurs et des Citoyens de la Martinique