Adieu veaux, vaches, cochons !… La fumée des incendies, les pillages, le racket xénophobe, les revolvers et autres armes dévoilées, sont en train d’emporter la Martinique dans une tourmente dont elle risque de ne pas se relever et RENAISSANCE MARTINIQUE ne peut l’accepter !
A moins de vouloir transformer notre île en doublure sociale d’Haïti, il nous faut réagir collectivement et urgemment avec une vigueur extrême.
En effet, si l’ordre public incombe à l’Etat, quid du silence étonnant des élus locaux, des représentants syndicaux, des enseignants et universitaires faute de leurs syndicats, des représentants patronaux, et des associations éducatives, culturelles, bref d’une société civile qui devraient avoir conservé le sens de la responsabilité républicaine ?
Tout silence est complice et personne ne peut ignorer qu’on procède aujourd’hui à des droits de cuissage sur les barrages ! Que l’on abuse sexuellement les femmes sur les barrages est proprement toucher le fond de l’immondice morale. Et personne pour hurler ? Même pas l’Union des Femmes quand toutes les femmes qui travaillent ont peur de sortir ? Faut-il constituer des milices armées pour se défendre ?
Abandonnée aux malades en liberté, notre société s’effondre !
D’ores et déjà, les syndicalistes, qui ont craqué les allumettes, ne maîtrisent plus grand chose. Ils ont beau être la risée de tous les silencieux, les pyromanes devront rendre des comptes.
Quant aux dealers imbibés d’alcool et de produits illicites, armés, et qui menacent la population, principalement les femmes, ils doivent être neutralisés par tous les moyens pour permettre le retour à une vie normale.
Une vie, où les gens peuvent avoir des points de vue divergents mais où ils ne vont pas en prison parce qu’ils refusent un vaccin. Une vie, où ils peuvent être soignés qu’ils aient été ou non vaccinés, et où les autres malades atteints de maladies graves peuvent être pris en charge à 100% ici comme en France hexagonale. Une vie qui a permis à beaucoup d’être privilégiés en matière de vaccin anti-covid que bien d’autres pays ne pouvaient avoir. Ces avantages de privilégiés ne doivent pas interdire à d’autres de penser autrement.
Par contre, rien n’autorise quiconque, au motif qu’il est libre de son corps, à lancer sur la population une horde vicieuse qui considère que le corps des autres est à vendre ; Et rien n’autorise non plus quiconque à briser l’avenir prometteur de notre jeunesse en formation, celle qui devait faire demain notre fierté collective.
HONTE A NOUS !
Yvon JOSEPH-HENRI
Porte-Parole de Renaissance Martinique
