OUI, LA PRODUCTION MARTINIQUAISE A UN AVENIR

Josiane CAPRON Présidente de l'AMPI
Encore une belle soirée aux Jeudis de la Renaissance !
Ce Jeudi 14 janvier, Renaissance Martinique recevait Josiane CAPRON Présidente de l’AMPI (Association Martiniquaise pour la Promotion de l’Industrie). Le thème traité : « La production martiniquaise a-t-elle un avenir ? »
Devant un auditoire fort nombreux et captivé, Josiane CAPRON, cheffe d’entreprise éclairée et éclairante, a su avec méthode, durant plus d’une heure, expliquer et détailler le combat de son association en faveur de l’industrie martiniquaise.
L’AMPI c’est 130 entreprises adhérentes qui représentent 8% de l’emploi total en Martinique. En effet les industries locales représentent pas moins de 8.400 emplois directs et environ 25.000 emplois indirects !
L’AMPI, c’est aussi une production locale de qualité qui résiste face à la concurrence extérieure, grâce tout d’abord à sa capacité à innover, concevoir, fabriquer et s’adapter à la demande des consommateurs, à inventer de nouveaux modèles. Et ce, malgré de fortes contraintes, y compris celles venant d’Europe.
L’Octroi de mer, contrairement a des nombreuses affirmations, est nécessaire et cruciale pour défendre et protéger notre production locale, et donc nos emplois. Il s’agit d’un outil fiscal majeur de compensation des surcoûts naturels et des handicaps structurels (étroitesse du marché, taux de pauvreté, éloignement des centres industriels, surcoûts d’investissements productifs, frais d’approche,…)
L’AMPI pointe également de gros succès comme le spiri-tourisme lié à l’industrie rhumière, qui accueille plus de 600.000 touristes chaque année dans nos distilleries. Elle pointe également les performances de ses membres, comme par exemple la toute jeune industrie Gazdom qui vient d’être primée et reconnue dans le cadre du programme « Territoire d’Industrie » ; son fondateur Cedric Daire, présent dans la salle, nous a livré un vibrant témoignage.
Bref, belle soirée de la Renaissance avec un public enchanté ! Merci encore à Mme CAPRON, et vive l’industrie martiniquaise !
Max ORVILLE